Jeudi 18 février 4 18 /02 /Fév 20:52

2.

CONTACTS

 

Que lui dire ? Comment lui faire savoir qu’elle a malgré tout omis de lui révéler un épisode important et qu’il est nécessaire, désormais, qu’elle l’évoque.

Elle décide un jour de le faire. Elle avoue qu’elle a mis en avant deux rencontres réelles et brutales qui lui ont laissé des souvenirs marquants mais sciemment mis de côté de longs dialogues virtuels qui viennent à peine de prendre fin et que celui avec lequel elle parlait s’est montré de bout en bout redoutable.

Il demande à savoir sans émettre de critique. Elle a caché son jeu. Soit. Qu’elle parle maintenant.
Alors, elle dit qui est M.

Ce lettré hautain a pris contact avec elle sur un site spécialisé qu’elle découvrait juste. Il cherchait une interlocutrice pour des dialogues très serrés où il exercerait ses talents de dominateur. Le message qu’elle a reçu lui a paru énigmatique mais sans danger. Après tout, il parlait de jeux et évoquait une complicité possible. Ainsi Irène des mois avant que XX apparaisse a décidé un matin de donner suite à cette requête inattendue. Elle lui a donc écrit avec naïveté s’efforçant d’abonder en son sens et le persuader qu’elle était bonne joueuse.

Il ne l’a pas contrariée au départ, se montrant poli, disert et s’adressant à elle dans une langue parfaite. Elle a aimé d’emblée son intelligence, sa prestance, son humour un peu décalé. Ainsi, par lui et parce qu’il était différent, elle a pensé faire sa  « vraie entrée » dans ce monde marginal de dominants et de soumises et il l’a laissé quelques temps dans l’illusion qu’on pouvait s’y trouver bien en échangeant des propos courtois.

Et puis, il a changé de ton. Ils avaient connaissance. Le premier pas était fait. Bien, maintenant, ils pouvaient jouer. Son rôle, il le connaissait. Le sien, elle allait le découvrir. Elle n’était pas sotte, savait lire et il demandait essentiellement une chose : l’obéissance.

Elle devrait se conformer à ses désirs, plier, accomplir et remercier quels que soient ses sentiments, ses réserves, ses craintes. Dans le jeu, elle serait Irène, celle qui ne sait réfréner ses instincts, celle qui est prête à se donner n’importe comment et avec n’importe qui et dont la lubricité fait d’elle un animal qu’il faut mater. Elle désirerait le Maitre, elle chercherait à le séduire pour mieux le tromper mais il ne serait jamais dupe et elle apprendrait à le craindre. Elle serait punie. Leurs échanges étant virtuels, il ne saurait être questions d’entraves réelles, de mise au coin ou de fessée. Non, il l’humilierait verbalement. Si elle n’était pas à même de le comprendre d’emblée, il lui faisait confiance, elle comprendrait vite et pour échapper à ses attaques blessantes, elle n’aurait qu’une hâte : obéir.

Elle se souvient d’avoir dit oui. Il est probable que plus aguerrie, elle se serait soustraite à la violence qu’elle pressentait chez M. mais son inexpérience était encore quasi-totale. Ils joueraient. Chacun étant derrière son ordinateur, elle voyait mal ce qui pourrait advenir de négatif.

XX lit ce qu’elle écrit et ne commente pas. Il sent bien qu’elle a été toute pleine de déférences et d’admiration pour  ce cadre lettré et autoritaire. Il devine aussi qu’elle est tombée dans le piège.

Les premiers dialogues ont laissé Irène étourdie.

M. est dur, cinglant dans les jeux de rôle qu’il met en place. IL aborde d’abord France, l’enseignante qu’il dit respecter, l’interroge sur ses lectures et ses goûts en s’abstenant de toute allusion à sa vie amoureuse et sexuelle. Quand celle-ci, encore candide et en attente d’affection, commence à rire et à plaisanter, il change de ton et parle à Irène qu’il veut soumise et putain. Elle le devient, souhaitant ne pas l’offenser. La lectrice et la femme amoureuse des Arts font place à une créature dominée par sa sensualité et méritant pour cela des châtiments variés. Elle doit se mettre nue psychologiquement puisqu’elle ne peut l’être physiquement, se tenir devant lui, avouer ses turpitudes, tenter de contourner la punition en séduisant son brillant interlocuteur et constater qu’elle n’y parvient pas. Malmenée, insultée, atteinte, Irène recule et demande pardon encore et encore. M. pour un oui pour un non la rappelle à sa condition de prostituée.

« Tu es ma pute privée, souviens t’en »

Qu’elle acquiesce, il renforce ses positions et la torture moralement.

Qu’elle refuse, il l’insulte et se met hors ligne.

Irène, défaite, attend son tortionnaire. Elle veut qu’il se remette en ligne et quand il y condescend, elle répète à sa demande les phrases où elle se mortifie et s’excuse.

Une fois, les yeux pleins de larmes, c’est elle qui interrompt la séance.

Plusieurs jours durant, elle ne lui répond plus. Elle ne veut plus être la petite catin qu’il toise, l’amante dépravée qu’il dessine dans son imaginaire, la putain qui enlève si vite ses vêtements pour contenter avec sa bouche, sa main, sa chatte et son cul, qui la veut.

Non, elle est France. Et France veut du respect et de l’affection.

Qu’à cela ne tienne. Il change de ton. C’est lui qui recule. Il estime France. Il ne la confondrait en aucun cas avec Irène. Irène, elle est rêvée…

Elle lui parle de nouveau. Elle tombe amoureuse de lui. Il la nargue en lui demandant qui est « amoureuse ». Quand elle répond qu’elle ne fait pas de distinction entre Irène et France, elle le sent aux aguets. Il réserve sa réponse…

Mais celle-ci tombe. France amoureuse d’un homme imaginaire ? Il ne peut souscrire à cette requête. Quant à Irène, oui, il la croit éprise mais elle se trompe comme toujours. Elle peut éventuellement lui embrasser la main, ce sera un geste romantique. Ensuite, elle retrouvera sa place. Elle est faite pour les agenouillements, Irène et dans son cas, on s’agenouille devant le Maitre pour ouvrir ses vêtements et prendre en bouche le sexe épais et dur qu’il lui demande d’honorer. On accepte de sucer longtemps et bien et si on tente de se rétracter, la main du dominant est là, pour tirer les cheveux, guider les mouvements sans parler de la voix qui incite à l’obéissance et dissuade du moindre écart. Quand on est Irène, on accepte cela et on mène le Maitre au terme de son plaisir. Il en est ainsi. Rien ne peut être réécrit. Alors elle n’a qu’à s’en tenir là. Elle fait jouir dans sa bouche celui qu’elle doit honorer. Elle avale. Il s’est enfoncé et elle a senti contre ses muqueuses, au fond de la gorge, le membre dur dont la peau a une texture désarmante. Elle a lutté pour obéir et quand il se répand, par petites giclées, dans sa bouche et qu’elle goûte cette substance étrange dont le gout l’a toujours décontenancé, elle est malgré tout contente. Et plus tard, elle le sera plus encore. Après tout, ce n’était là qu’un de ses orifices.

Voilà, il est clair.

Irène amoureuse. Bien sûr. En ce cas, il comprend.

Elle blêmit, cherche ses mots et recule. Elle rêve sans doute. Il a raison.

Les semaines filent.

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : blog sexe des amis
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