Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 13:14

TSM

 

Fantasmes et cauchemars 2

 

http://tsm-textes.over-blog.com/

 

Note de l’auteur

 

Le premier chapitre était accessible à tous, mais attention, le deuxième est dur.

 

 

 

***********************

 

 

 

Je suis nue, étendue sur un lit, attachée les bras et les jambes écartés, offerte. J’aimais avoir les yeux bandés et être liée par Fred, mon amant d’un temps par une blondasse détourné. Aveuglée et sans défense, j’avais l'impression de me livrer totalement à lui mais là, quelque chose ne va pas. J’ai froid, j’ai mal à la tête, ma bouche est pâteuse, un rayon de lumière bleue perce les rideaux par intermittence.

 

 

Pendant un instant, je rassemble mes pensées, puis une vague d’horreur me submerge ! J’ai été enlevée. Je suis séquestrée !

 

Je me cabre sur le lit, dans les liens qui résistent en poussant un hurlement. Je cris des « au secours » sans répit, parce que quelqu’un finira bien par entendre et me venir en aide. Des images effrayantes passent devant mes yeux, faites d’article de presse et de journaux télévisés, où l’on parle de disparues.

 

Ce kaléidoscope infernal me traumatise. J’ai beau ruer et hurler et ruer et hurler et ruer encore en hurlant de rage et de peur, ces putains de liens me massacrent la peau sans céder et personne ne vient.

 

Je m’étouffe et déglutit avec peine. J’ai envie de pleurer. Dans un tourbillon de sentiments de honte et de désespoir, je prends conscience qu’en réalisant mes fantasmes débiles, j’ai fait la plus grosse connerie de ma vie, peut-être la dernière.

 

Mes rêves érotiques à la con vont se transformer en véritables cauchemars. Je pleure maintenant sur mon sort. Les larmes coulent sur mes joues. On va me violer, me torturer peut-être mais quoi qu’il en soit, ils me tueront, c’est sûr.

 

Avec la rage du désespoir, je tire encore sur les liens en criant, une lampe au plafond diffuse soudain une lumière blafarde. Mon ventre se noue, car je ne sais pas si je dois avoir peur, ou être contente. Je suis enfermée dans une chambre miteuse d’une propreté douteuse. Les murs semblent blanchis à la chaux. Il n’y a plus de meuble, simplement un bidet et un lavabo mal fixé qui penche.

 

La porte s’ouvre, révélant un couloir sombre, lugubre derrière mon amant d’un soir, maintenant mon ravisseur. Cet homme horrible qui m’a si bien fait l’amour et que je déteste plus que tout au monde, entre en refermant derrière lui. Le lit laisse entendre des grincements sinistres quand il s’assoie près de moi.

 

- Alors, on a fait un gros dodo la bourgeoise ?

 

- Laissez-moi partir, je vous en supplie; arrêtez...

 

- Ne voulais-tu pas faire la pute sur mon territoire ?

 

Par sa réponse, je mesure l’étendue de ma bêtise. Honteuse et sûrement rouge comme une pivoine, je lui avoue que c’était pour voir.

 

- Et bien tu vas être servie ma belle !

 

Dans un excès de fureur, je tire encore sur les liens en criant et en lui intimant l’ordre de me détacher sur le champ. Devant son absence de réaction immédiate, je l’insulte copieusement avec tous les mots qui me viennent en lui promettant les pires représailles.

 

- A la première occasion, j’irai à la police et je te……..

 

Une violente douleur me broie le ventre. Le souffle coupé par le coup de poing qu’il vient de me donner, je n’arrive même pas à crier et reste un instant la bouche grande ouverte avant de recommencer à l’insulter.

 

Mes cris sont rapidement noyés par un bâillon sorti de je ne sais où. Je suffoque de dégoût et de honte, les quelques "mmppffhh" qui sortent de ma bouche semblent bien dérisoires par rapport à la poigne de fer qui referme la sangle derrière ma nuque.

 

- Ma chère Karine Dulac, tu ne me laisses pas le choix. Je vais te prendre en main et t’éduquer à ma façon. Tu vas devenir Sophie la maso et tu commenceras cette nuit ! Pourquoi battre une fille quand des clients veulent payer pour le faire ? Ne bouge pas, je reviens.

 

Sur ces mots terrifiants, il sort en laissant la porte ouverte. Les larmes montent aussitôt à mes yeux, je suis désespérée, terrorisée, blême. Des filles et des hommes passent devant la chambre miteuse où je suis offerte à qui le veut, nue et ligotée, exposée sans pitié avec mon intimité orientée face au couloir.

 

Cinq minutes plus tard, je reconnais sa voix. Il revient, oh non ! Il n’est pas seul. Je frissonne de panique et transpire en même temps. Dans ses mains, il y a tout un attirail de sex-shop, des godemichés et un gros truc noir dont dépassent les lanières noires d’un martinet.

 

Le tout est posé entre mes jambes tremblantes. L’homme aux cheveux courts qui l’accompagne, saisit ma tête par les cheveux et la maintient droite pendant que le souteneur enfile le gros truc noir autour de mon cou. Lorsqu’il le referme, ma tête est bloquée dans ses mouvements, c’est une sorte de minerve avec de gros anneaux d’acier.

 

Mes liens sont un à un changés pour être remplacés par des bracelets à cadenas. Impuissante et vaincue, je n’oppose plus de résistance. Ils changent également mon bâillon baveux par un autre qui lui aussi est verrouillé. Telle une condamnée à mort, j’attends mon heure en assistant hébétée aux préparatifs de je ne sais quoi, mais qui ne peut qu’être horrible. Puis ils repartent comme ils sont venus, sans dire un mot, ni fermer la porte.

 

Mes yeux embués de larmes contemplent le plafond gris. Quelle heure peut-il être ? Où suis-je ? La première échéance cruelle est pour dans combien de temps ?

 

Les émotions de la nuit m’ont épuisée. La porte qui se referme me tire d’un sommeil entrecoupé de cauchemars. Dans mon champ de vision un homme passe. Il est vieux, gros et laid, ses cheveux sont grisonnants. Je vie les pires secondes de ma vie, à être ainsi entravée et exposée ventre et seins nus, totalement offerte devant cet homme abjecte qui vient acheter un moment de plaisir qui pour moi ne peut être que douleurs.

 

Assis sur le bord du lit, il palpe mes seins avec douceur, comme pour faire connaissance avant de me pincer sauvagement les tétons de ses doigts qui ne peuvent être que boudinés avec un tel triple menton. Alors que je me cambre sous la douleur en gémissant, il jubile en me disant que je réagis bien et qu’il est content parce que nous allons passer d’agréables moments tous les deux.

 

J’ai beau essayer de faire « non » de ma tête bloquée puis des yeux, cet abruti pervers me sourit sans rien comprendre en retirant sa chemise, sa poitrine velue et grasse est recouverte de poils blancs. On dirait un singe. Puis j’ai droit à un strip-tease masculin, avec le retrait de son pantalon qui libère son gros ventre et dévoile son énorme sac blanc qui fait office de slip. Mon dieu que cet homme est laid. Il me fait penser à un ancien nazi devenu cadre retraité des gâteaux machin.

 

Mes sentiments de dégoût, provoqués par son anatomie masculine qui ne peut être que défaillante à la vue de l’état du machin ridicule qui pend entre ses jambes, se transforment aussitôt en peur panique quand je vois son sourire cruel dès qu’il saisit le martinet.

 

Les "mmppffhh" affolés qui sortent de ma bouche close, semblent l’exciter.

 

Il lève le martinet et l'abat avec une violence inouïe sur ma poitrine. L’onde de choc et la douleur cuisante m’ébranlent en profondeur. Je tire inutilement sur mes liens pour essayer de me soustraire aux morsures infernales. Chaque coup me fait l'effet d'une multitude de brûlures et qui doivent créer d’horribles marques saignantes. Ca pique horriblement par endroit.

 

Puis c’est au tour de mon ventre d’être fouetté sans relâche. Putain que ça fait mal. Je n’arrive plus à respirer, je vais mourir ce soir dans d’atroces souffrances. Je me tords de douleurs et lui s’éclate !

 

Un coup suivi d’une intense brûlure sur le haut de ma cuisse gauche, m’indique que je n’ai pas encore atteints les sommets de la douleur et de l’ignominie. Cet homme dément, aliéné mental et méthodique va fouetter mon sexe, j’en suis aussi sûre que désespérée. L’intérieur de ma cuisse gauche est en feu.

 

Le coup fatal arrive comme ça, même si psychologiquement je le savais, rien ne pouvait me préparer à une telle souffrance. La cruelle morsure des lanières de cuir enflamme les lèvres de mon ventre. J’ai beau prier dieu pour qu’il m’aide à défaillir, j’endure de nouveau la terrible morsure du martinet qui cette fois, était dirigé vers la partie la plus sensible de mon anatomie.

 

C’est atroce ! Ce connard débile s’acharne là où ça fait le plus mal. Mon sexe doit être tout rouge, mes lèvres enflées et déjà pleines de sang. Chaque cinglage m’enflamme tellement le ventre que la douleur se diffuse dans mes reins jusque dans ma nuque. Je n’en peux plus, je veux mourir vite.

 

Désespérée et percluse de douleurs, je tape sans cesse des cuisses sur le lit pour lui signifier d’arrêter. Au bout d’un moment fait d’intenses souffrances, le vieux débile jette le martinet et se couche sur moi. Nous baignons dans la sueur. Ses mains et ses dents prennent le relais des lanières pour martyriser mes seins enflammés. Sa morsure et si forte, que j’ai peur qu’il me mutile en me sectionnant un téton. Puis il monte sur moi plus encore et me lèche le visage, comme s’il cherchait à récolter mes larmes de sa langue. Oui, c’est ça, il lèche mes larmes !

 

Entre mes jambes, je sens soudain quelque chose de dur. C’est son sexe ! Comment ce vieux débile peut-il bander après tant de cruauté ?

 

M’écrasant de tout son poids, il guide sa verge entre mes lèvres enflammées. La douleur est aiguë puis lancinante quand il me pénètre sans préservatif. Transformée en pantin je ne peux que subir ces mouvements désespérés pour atteindre le plaisir qui ne semble pas décidé à venir. Il me besogne comme un malade longuement. Il est tout rouge foncé, presque violet. Il va mourir c’est sûr. Qu’il meure ne me déplairait pas, mais pas sur moi, pas dans moi, mon dieu, faite que cela n’arrive pas.

 

En appuis sur ses bras, il me regarde en me besognant comme un chien en rut. Ses vagissements se transforment en râles tandis que ses yeux égarés par la volupté chavirent doucement. Entre mes cuisses et dans mon ventre, la douleur du début fait place à un feu entretenu qui maintenant chauffe tout mon corps.

 

Durant une seconde, le trouble pointe son nez mais le feu et la rage qui me hantent castrent aussitôt le plaisir qui ne peut être en de telles circonstances même si ce vieux, à deux doigts de l’apoplexie, émeut dramatiquement ma féminité.

 

Il se bloque enfin et se met à couiner comme un porc qui va mourir. Horrifiée je suis !

 

Le vieux me souille de sa semence de pervers alors que je ne prends plus la pilule depuis que Fred m’a quittée. J’aimerai lui crier, «  non pas dedans » mais de toute façon, il est trop tard et ma supplique n’aurait pas été entendue.

 

Pendant qu’il cherche désespérément à respirer, je pleure comme une madeleine souillée. Puis il s’endort sur moi, comme Fred parfois après nos intenses câlins. Que puis-je faire, à par attendre, qu’il se réveille ?

 

Puis le doute me vient.

 

Je ne l’entends plus respirer. Il bave dans mon cou. Non, cela sent mauvais, on dirait du vomit. Une fille entre en tirant un homme par la main. Elle se penche sur nous, je roule des yeux pour lui faire comprendre qu’il y a un problème. Soudain, elle se met à hurler. L’homme qui l’accompagne sort son portable, appelle les pompiers avant de s’enfuir à toutes jambes.

 

EPILOGUE

 

 

 

Par chance et pour une fois, la police est arrivée moins de cinq minutes plus tard, bien avant les pompiers. Je sais, c’est rare mais cela arrive parfois….

 

Je suis fichée, mais ils ne risquent pas de me retrouver au bois !

 

 

 

TSM

 

 

 

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : blog sexe des amis
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