Mercredi 15 octobre 3 15 /10 /Oct 13:40

 

…/…

Elle passa  la main sur son ventre et sentit sa peau nue sous ses doigts là où le tissu avait été lacéré par une lame ? Autre chose ? Elle ne voulait pas savoir ce  que c’était. La peur de tout à l’heure s’était maintenant transformée en panique. Elle voulait sortir mais elle était prise au piège avec cette chose qui rodait. Des larmes d’effroi se mirent à couler sur ses joues. A ce moment- là, elle entendit une vois grave murmurer à son oreille :

 

 

                                 - Inutile de pleurer, tu le sais bien, il n’est plus temps….

 

 

                                 Ces paroles pénétrèrent au plus profond de son cerveau, si profond qu’il lui sembla entendre les derniers mots comme s’ils venaient de l’intérieur d’elle-même.

 

                                 Son esprit essayait de raisonner, de trouver un moyen de s’échapper, mais la voix dans sa tête lui disait :

 

 

                                 - N’y songe pas, ne rêve pas. Il n’y a plus de sortie possible, plus d’échappatoire. Tu es à moi.

 

 

                                 Et elle le vit là, devant elle, il lui coupait la route de l’unique porte qui la mènerait vers l’air frais de dehors, vers la vie. Elle le regarda longuement. Elle ne s’attendait pas à  voir cela. Il y avait devant elle un homme, grand, musclé, habillé de noir. Son teint était aussi pâle que celui d’un mort, ses lèvres minces semblaient bleutées à la lueur des bougies. Il avait un nez fin et  aquilin et des yeux aussi noirs que l’encre de chine.  De longs cheveux couleur corbeau tombaient en cascade sur ses épaules robustes. Il était d’une beauté démoniaque, fascinante. Elle ne pouvait détourner son regard des ces yeux emplis de ténèbres. Et même si ses lèvres restaient figées en un sourire maléfique, elle continuait à l’entendre et chacune de ses paroles la glaçaient un peu plus encore :

 

 

                                 - Enfin…Te voilà… Hum… Je sens ta peur s’écouler par chacun de tes pores…Que j’aime cette odeur… La panique qui monte… Tu te sens piégée… Tu as raison… Mon tombeau sera ta dernière demeure… Jamais plus tu ne sortiras d’ici… Pas la peine de hurler…Personne ne t’entendra… Personne ne viendra… Il est trop tard… trop tard…trop tard…

 

                                 Ces deux mots se mirent à cogner dans sa tête. Ces yeux sombres, qui semblaient pouvoir pénétrer jusqu’au plus profond de son âme, l’hypnotisaient littéralement. L’effroi continuait de monter et pourtant elle se sentait de plus en plus attirée vers lui. Si seulement elle pouvait détourner son regard de ces yeux où se reflétaient les flammes des candélabres. Mais c’était impossible, elle plongea alors dans ses ténèbres. Et Lui, c’est son esprit qu’il pénétra. Elle savait qu’il venait d’entrer en elle, qu’elle n’avait désormais plus aucune issue. Sa vois sarcastique résonnait toujours :

 

 

                                 - Tu croyais vraiment que tu pourrais t’en sortir ? Que vous êtes naïf vous les humains et que d’optimisme … ha ha ha…

 

 

                                 Son rire sadique lui glaça le sang.

 

                                 Soudain, il ne fut plus devant elle. Il s’était comme évaporé. Ambre sentit un furtif espoir renaître en elle. Mais au souffle glacé qu’elle percevait sur son cou, elle comprit qu’il lui fallait se résigner à abandonner cette idée. Il était simplement en train de s’amuser avec elle. Elle  réunit tout ce qui lui restait de volonté pour tenter de s’échapper. Mais comme elle s’y attendait, il devança ses pensées. Il se mit à tourner autour d’elle à une vitesse folle, empêchant  tout mouvement. Elle le sentait l’effleurer. Elle avait  l’impression que la griffait aussi.

 

 

                                 Cela ne dura que quelques secondes et il fut de nouveau en face d’elle. Il la regardait, mais plus dans les yeux cette fois. Il la détaillait de la tête aux pieds. Elle se rendit alors compte que tous ses vêtements gisaient en lambeaux sur le sol ; elle était nue devant lui. Elle essaya maladroitement de se soustraire à ce regard qui la brûlait et qui faisait monter  le désir en elle.

 

 

                                 Elle essayait de lutter mais sa volonté s’amenuisait comme consumée par le regard glacé qui la caressait. Elle perdait pied, elle se laissa aller à cette sensation étrange où  un désir intense se mêlait à une peur dévorante. Elle n’était plus que contradiction, ne sachant vers quelle issue cela allait la mener.

 

 

                                 Il tendit la main. Elle  était blanche, fine, longue, avec des ongles qui ressemblaient à des griffes acérées d’animal sauvage.

 

 

                                 Elle leva les yeux vers son visage et ce qu’elle vit la glaça d’horreur : ses yeux  étaient devenus rouges. Elle se mit à reculer pour échapper à ce contact imminent. Mais elle ne put que fait quelques pas, elle fût arrêtée  par un mur glacé. Pourtant elle ne pouvait avoir traversé la pièce en si peu de pas. Elle posa la paume de ses mains sur la pierre. C’était lisse, sans aucune aspérité. Mon dieu comme cette pierre était froide ! Soudain elle comprit. C’était la stèle qui était dans son dos. Comment cela fut-il possible ? Comment avait-elle fait pour se dresser ? Et comment pouvait-elle bien tenir droite ?  Tout cela lui paraissait si irréel. Pourtant le frôlement de la pierre froide sur son dos, ses bras, ses fesses lui prouvait le contraire.

 

 

                                 Elle sursauta de nouveau quand ses doigts effleurèrent sa gorge ; ils étaient aussi glacés que le marbre derrière elle. Il les fit glisser jusqu’à son sein, ses immenses ongles se mirent à titiller le mamelon. Cet attouchement fit monter en elle une nouvelle vague de désir. Ces griffes qui se promenaient autour de l’aréole la rendaient folle. Elle n’avait jamais ressentit cela au part avant. Peut-être était-ce la peur qui attisait encore un peu plus ce désir. Elle sentait la cyprine couler le long de ses cuisses. Son ventre était en feu, sa respiration était saccadée. Tout son corps ne voulait plus qu’appartenir à ce monstre qui était en train de jouer avec elle comme un chat jouait avec sa proie. Elle se rendit compte qu’elle gémissait doucement. Elle ferma les yeux. La voix se fit immédiatement  entendre dans sa tête pour les lui faire rouvrir :

 

 

 

                                 - NON ! Regarde moi ! Ne ferme plus jamais les yeux ! Je ne veux pas que tu partes dans ton imaginaire. J’aime trop te voir  quand tu as peur… Tuas peur n’est-ce pas ? Dis moi que tu as peur ! Dis le !

             

 

                                 - Oui, j’ai peur, murmura-t-elle.

 

 

                                 - Plus fort, je ne t’entends pas !

 

 

                                 - OUI, J’AI PEUR !!!!!

 

 

                                 Il se mit à rire :

 

 

                                 - Et pourtant tu me désires. Aucun mortel ne t’as jamais fait cet effet –là, n’est-ce pas ? Dis moi…es-tu vierge ? Non. Dommage ! J’aime tant les vierges, elles ont un goût si spécial, si raffiné. Elles sont pour moi le délice suprême. Et comme j’aime encore plus déflorer ! Tu me déçois, ma belle. Tu aurais du te garder pour moi… tant pis pour toi ! Tourne-toi !!!!

 

 

 

                                 Ambre ne voulait pas se tourner. Elle avait vu son visage devenir de plus en plus  monstrueux au fur et à mesure qu’il lui parlait. Elle savait aussi ce qu’il attendait d’elle. Elle fit une ultime tentative pour lui résister, mais il la dominait entièrement et elle lui obéit. Elle n’avait plus le choix. Elle avait de plus en plus peur de ce qu’il allait lui faire. Mais paradoxalement son désir croissait lui aussi. Son souffle devint un peu saccadé quand la pierre froide entra en contact avec ses seins et son ventre. Il lui prit les mains, posa les paumes bien à plat contre le marbre, puis fit glisser ses doigts le long de ses bras jusqu’à ses épaules et son dos et s’y arrêta un court instant. Les griffes continuèrent leur chemin sur ses fesses qu’elles effleurèrent légèrement. Il la caressa ainsi quelques instants. Ambre perdait de plus en plus pieds. Ces attouchements l’excitaient à un point qu’elle n’aurait pas cru possible. Elle sentait le liquide couler de plus belle le long de ses cuisses. Pourtant la peur était toujours là, bien qu’occultée maintenant par ce désir qu’il faisait monter en elle.

…/…

 

Par Maitre Gone6 - Publié dans : Bienvenue - Communauté : chaude&caline
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